Un pays malade
Les Pays-Bas.
Un pays malade du libéralisme et du relativisme à outrance.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070531/CPARTS/705310927/1017/CPARTS
Un blogue qui tâche d'éviter la vie quotidienne.
Les Pays-Bas.
Un pays malade du libéralisme et du relativisme à outrance.
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Publié par Augustin Clair à 04 h 54 0 commentaires
Publié par Augustin Clair à 08 h 18 1 commentaires
On croit pouvoir se reposer enfin mais ce n'est jamais vrai.
Après une intense période de travail, nous oublions toujours la période de décompression qui nécessairement s'impose, sans qu'on le veuille trop. On s'imaginait immédiatement seul chez soi, à lire; mais c'est un rêve. Car il faut plutôt retisser certains liens, redire salut à ceux qui nous appelle, soudainement, parce que nous même avons lancé à quelqu'un que nous serions libre.
Enfin, et donc, on ne se repose pas tant que ça, on resocialise beaucoup et, bien que plus plaisant, c'est tout aussi épuisant.
Enfin, voilà, on voit le bout de cette période de décompression, et beaucoup de calme après. Mais je sais que j'y arriverai pour constater qu'il y a encore un domino à abattre, puis un autre.
Publié par Augustin Clair à 11 h 44 0 commentaires
J'attends encore l'écrivain qui mourant dira :
"J'aurais dû écrire un peu moins et lire un peu plus"
Publié par Augustin Clair à 07 h 47 2 commentaires
Publié par Augustin Clair à 06 h 42 0 commentaires
Tout allait bien, au lancement de mon bouquin et de celui d'un collègue, très intime.
Et puis vers minuit voilà qu'il y a des discours et que l'ami d'un autre, chauve et à lunettes, s'avance pour un hommage. L'ennui fut interminable. Mais le pire était à venir.
Voilà qu'on lui réclame des "chansons sadiennes"; et qu'il se met à chantouiller à capella une horreur de couplet, un chapelet de logorhées sans refrain, et franchement j'ai voulu sauver ma peau : je m'excuse pour aller pisser.
Je pisse; il termine sa chanson - je reviens croyant le tout terminé; mais voilà qu'il entame une seconde torture. Et c'est tout, je dis à la poignée de mes amis qu'on débarasse, et on le fait.
Je m'étais juré de ne pas jouer un personnage, en cette soirée mondaine, et rester, là, dans la douleur, c'aurait été jouer le pire des personnages. Vraiment, il y a des fous, de vrais, de ceux qui veulent "synthétiser le réel en 5 ou 6 pages, peut-être plus" (authentique). Moi, devant la folie qui se prend pour le génie, je fuis - il n'y a de pire que l'acceptation d'un groupe, au devant de celle-ci.
Il y aura une prochaine fois, j'espère, la mienne et une meilleure.
En attendant je me tiendrai loin des citrouilles.
Publié par Augustin Clair à 07 h 41 0 commentaires
Sade est infecte. Je l’ai lu à douze ans en me branlant et c’est tout ce qu’il a pu provoquer chez moi. L’auteur qui ne déclenche chez son lecteur que des désirs sexuels ne méritent pas d’être lu. Alors vous clamerez l’absurde chez Sade, l’inversion du bien et du mal, le rousseauisme perverti, le libertinage sans morale, la suite des Liaisons dangereuses, le crépuscule des lumières! Très bien et je vous dirai, concrètement, que du sperme sur les doigts.
Publié par Augustin Clair à 05 h 31 1 commentaires
Libellés : Littérature
Publié par Augustin Clair à 05 h 29 1 commentaires
Publié par Augustin Clair à 07 h 37 1 commentaires
Libellés : Charlevoix
Man, be sure it never happens to you. I might I've lost it while moving, and I never found it back. Now it's like I'm a taliban. But if I am, why do they make me swear on the Bible?
Publié par Augustin Clair à 11 h 14 1 commentaires
Thinking that the two characters in "In the mood for love" might have slept together?
Yes the ambiguity stays, but consider this.
1- In one of the last scenes, Maggie Cheung's character tells Leung'S character, finally, after she refused earlier, that she "don't want to go home tonight".
2- Later in the movie, after Singapour, we learn that Cheung's character lives with a child in the appartement she used to occupy with her husband. No trace of the husband; did they break up? And who is this child from? Why wouldn't her husband take care of him? He might be dead, but also he might have learned that this child was not his...but Leung's one. Also, why would Cheung pursuy Leung to Singapour, call him, and then hang up without speaking, but to tell him something she realized at the very last moment was better kept secret?
All those possibilities are, I think, proposed by the movie. But no one can be sure.
Publié par Augustin Clair à 10 h 41 0 commentaires
Publié par Augustin Clair à 06 h 33 1 commentaires
Libellés : reportage
Just a tought about the concept of lucky coin. Where does this myth come from? Is our christian background cristallised in this concept? A concept saying in fact that this coin, maybe worthless, can still bring you fortune; that you don't need to be rich to be happy, or to have hopes?
Poverty and hope united in a penny?
But there is the concept of luck, a quite pagan one if there is...
So let's call it a mix of the christian vision of wealth and the paganist concept of the offering or the mystical artefact, wich can give you power...
Publié par Augustin Clair à 11 h 41 0 commentaires
Publié par Augustin Clair à 11 h 37 1 commentaires
Libellés : video games
Le flegme britannique est légendaire. L’humour anglais l’est aussi. La mort n’est pour les saxons que l’occasion d’une bonne blague. Un jour je traversais la manche sur un ferry. Je regardais la mer qui se déchaînait. La tempête m’impressionnait. Le vent chargeait en coups violents. Près de moi, mais pas trop, un anglais regardait aussi. Alors une bourrasque forte l’a projeté à la mer. J’ai encore vue une fois sa tête entre les vagues. Il m’a regardé et il m’a dit : «Quel vent, hein?».
Publié par Augustin Clair à 11 h 05 0 commentaires
Libellés : reportage
Encore une fois j’ai lu un mauvais livre. La thèse qu’y défendait l’auteur était la suivante : «l’éros est le moteur de la politique, du sport et de l’art». Je ne trouve pas cela original. Je crois que l’auteur de génie de s’acharne pas a démontrer ce truisme. Je crois que l’auteur de génie s’acharne à le cacher.
Publié par Augustin Clair à 17 h 09 0 commentaires
Libellés : reportage
Un jour j’ai pris un cahier et j’ai noté tous les jours de ma vie qui étaient passés. En-dessous de chaque date, je me suis efforcé d’écrire un souvenir d’un paragraphe environ. Ensuite, j’ai encerclé la date sous laquelle se présentait la plus belle phrase : «Je me suis marié hier sans emprunter d’argent à la banque» (et en effet, sous la date précédente on pouvait bien lire : «je me marie aujourd’hui»). Dans la marge, j’ai griffonné une petite notule qui disait : «le plus beau jour de ma vie». J’ai tracé à partir de cette phrase une flèche qui au trois-quarts de sa route se scindait en deux et la reliait à la fois au jour de mon mariage et à son lendemain. Entre les deux branches de la flèche, dans le creux de sa division, j’ai placé un point d’interrogation.
Publié par Augustin Clair à 10 h 15 0 commentaires
Saw once again In the mood for love yesterday night.
A man and a woman who are neighbors come to realize that their respective wife and husband are cheating on them, with each other. Eager to know how it started, they try to reanact the first rendez-vous, the restaurants, the declarations. Of course, they slowly fall in love with each other : "these things happens before you realize they just did". But, too shy to fully admit their passion, pressured by social conventions (such light things breaking such strong love), they part their ways. Years later the said ways almost seem to reunite, at numerous occasions (and how much are we hoping they will meet again), but as they say : close but no cigar.
See this movie :
1- It is silent.
2- It is moody.
3- It does'nt rush itself. But yet it does not stall in lenghty dialogues.
4- Tony Leung is Humphrey Bogart.
5- Hong-Kong in the 60's, what else.
6- Maggie Cheung is beautiful.
7- It is like a secret you want to keep, and tell; tell to those who can keep it.
8- It gives you that boost you needed to tell the loved one you love him/her; it makes you glad you got him/her.
9- Everybody knows the soundtrack is gold.
10- Hands and eyes. A story needs nothing more.
11- Smoke is sexy.
12- Most of all, by their fictionnal sadness, the characters make you realize how happy you are.
Their story started on TV at 22:30 and by midnight it was over. But not in my mind.
Publié par Augustin Clair à 11 h 37 2 commentaires
Libellés : Movie
Jérôme, un vieil ami, me réécrit. Nous nous étions perdus de vue depuis plus d'un an.
Il va bien, il vit mieux; il m'impressionne. Il est de ces gens auxquels on s'accroche, en écornifleur, parce qu'on sait qu'ils sont des génies, qu'ils sont notre entrée dans la postérité.
Voilà qu'il fonde cet été une compagnie de jeux de société.
- Mince, je lui réponds, je veux y participer, ne serait-ce que pour classer de la paperasse.
Eh bien, je suis heureux de ton entrain, écrit-il. Il aura besoin de textes accrocheurs (ça, je pourrais), de rédacteurs de règles, de connaisseurs des mille et une nuits (son premier projet s'appelle Schéhérazade), de testeurs de jeux, aussi.
Ça je pourrais, vraiment, testeurs de jeux; dans la vie je ne sais que jouer.
"Mais les testeurs, je ne les paie pas, précise-t-il"
J'aurais dû m'en douter : le jeu est l'une des seules activités humaines qui contient son salaire.
N'empêche, je le rencontre bientôt, pour parler, pour renouer. Et, franchement, je ne m'accrocherai pas si je vois que le plaisir n'y est plus. Le jeu n'est pas une raison pour se faire chier.
Mais tout de même, peut-être aurait-il besoin d'un peu de financement? Et je me surprends à rêver d'une vie d'actionnaire, de rentier, d'ami y ayant cru...
Publié par Augustin Clair à 05 h 19 0 commentaires
Libellés : Jeux de société
L'absence est une robe qui te va si bien
Mais reviens.
Publié par Augustin Clair à 10 h 01 0 commentaires
Libellés : souhait
Publié par Augustin Clair à 08 h 03 0 commentaires
Libellés : Littérature