Mort
Ce blog est mort; je l'étais aussi.
De retour maintenant; ceux qui me trouveront reviendront; j'espère.
Ai lu L'appareil-photo de Toussaint. Je m'attendais à détester. Eh bien, non. J'ai aimé, l'attention huysmanienne aux détails, le personnage qui s'attardent sur ceux-ci parce qu'il n'y a plus d'horizon devant - alors il regarde tout près. Eh bien l'espèce de à vau-l'eau de la chose, aussi.
Et la dernière phrase qui m'impressionne. Quand j'achète un roman j'en lis toujours la dernière phrase. Oui, j'ai ce vice. Mais vice nécessaire pour ne pas se ruiner (j'ai aussi ce vice de la ladrerie). Quand la dernière phrase est bonne, on sait au moins que le roman va en s'améliorant - on a toujours en tête ce but qui est beau; même si on s'emmerde pendant 300 pages.
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